• TIER Mobility, leader mondial des opérateurs de micro-mobilité partagée et Doctibike, l’expert de la réparation de batteries, concluent un partenariat 100% lyonnais pour prendre en charge les batteries des trottinettes électriques de la ville.
• Grâce au savoir-faire de la start-up basée à Villeurbanne, 70% des batteries ont pu être réparées et remises en circulation. Ceci permet de doubler la durée de vie des batteries et de réduire significativement l’impact environnemental de la flotte avec un circuit court.
• Lauréate des 100 villes climatiquement neutres, Lyon s’est donné une ambition forte en termes de durabilité. Au sein du groupe TIER, c’est une des villes qui utilise le plus le service de micro-mobilité partagée. C’est pour cette raison que l’opérateur a choisi d’en faire un vrai centre d’expérimentation, un laboratoire pour la France.

Implanté à Lyon depuis septembre 2020, TIER Mobility a voulu s’associer à un acteur local pour assurer la maintenance des batteries de ses trottinettes électriques. Ainsi, l’opérateur s’est tourné vers Doctibike, pionnier lyonnais de la réparation de batteries, fondé en 2014. Cette startup propose de nombreux services innovants comme le diagnostic, la réparation et la remise à neuf des batteries. En effet, souvent confondus, la réparation, le reconditionnement et le recyclage sont trois opérations différentes :
- La réparation : remplacement d’une pièce défectueuse à l’intérieur d’une batterie.
- Le reconditionnement : remplacement des cellules d’énergie contenues dans une batterie
- Le recyclage : processus de décomposition d’un pack de batterie avec pour objectif de recycler le lithium qu’elle contient.
L’objectif, allonger la durée de vie des batteries et éviter de remplacer celles qui peuvent être réparées. La durée de vie des batteries TIER estimée entre 4 et 5 ans, passe à 8 ans environ après leur passage chez Doctibike.

Pour ce faire, avant d’être réparée, la batterie est dans un premier temps diagnostiquée afin de connaître son “état de santé”. Doctibike pourra évaluer le niveau de remise en état de la batterie en analysant les réparation à effectuer (remplacement des boutons ON/OFF, poignées, indicateurs de charge, connecteurs de charge..). Ainsi, sur un premier panel de 516 batteries confiées à l’expert lyonnais, 375 ont pu être réparées et sont prêtes à être remises en circulation.
Si la batterie n’est pas réparable, ce qui est le cas des 141 batteries restantes, Doctibike se charge de la faire recycler par l’éco-organisme partenaire Screlec : une partie des composants de la batterie peut ainsi réintégrer le cycle de l’économie circulaire, notamment le lithium, élément essentiel aux batteries de mobilité électrique.

"Donner une seconde vie aux batteries de trottinettes électriques TIER illustre notre volonté commune de rendre la mobilité de demain plus éco-responsable. Ce partenariat s’inscrit également dans la stratégie de Doctibike de participer activement au développement des mobilités partagées en Europe." - Pierre Francisco, Directeur Général de Doctibike

Ce partenariat permet d’agir à grande échelle pour réduire l’impact environnemental de l’opérateur :

1. Une batterie réparée représente à elle seule une économie de 43 kg de CO2. Sur les 375 batteries déjà remises en circulation à Lyon, ce sont donc 16 tonnes de CO2 qui ont été économisées.
2. En terme de km parcourus, une seule réparation offre jusqu'à 1000 cycles de charge supplémentaires, soit 50,000km!
3. Le choix de Doctibike, partenaire local, permet d’opérer en circuit court. A Lyon, les batteries sont récupérées par nos véhicules électriques et emmenées directement à l’atelier à Villeurbanne.
   Lyon est un centre incontournable de la mobilité douce et partagée en Europe. C’est à Lyon que TIER réalise le plus de changement de batteries tous les jours, derrière Paris et Berlin la troisième ville sur 250 opérées par TIER en Europe, la plus importante en termes d’échanges de batteries (372 000) derrière Paris et Berlin. C’est pour cette raison que l’opérateur a choisi d’en faire un vrai centre d’expérimentation, un laboratoire pour la France. A ce titre, Florence Aretz, Directrice Générale de TIER Mobility France déclare : “Il était essentiel pour nous de privilégier un partenaire local pour allonger la durée de vie de nos véhicules et agir concrètement sur notre empreinte environnementale. Le choix de cette expérimentation s’est naturellement porté sur la ville de Lyon, tant par son importance pour TIER, que par l’engagement porté par la Mairie dans la transition écologique. Au-delà, ce sont les 100 communes Françaises qui nous font confiance au quotidien, qui bénéficient de l'amélioration continue ainsi portée à nos opérations.”

Aujourd’hui, la mobilité partagée représente un marché en pleine expansion à travers l’Europe. A travers cette collaboration, les deux entreprises proposent une solution utile pour répondre à des besoins grandissants.TIER et Doctibike contribuent ainsi ensemble à renforcer une filière locale de micro mobilité, un secteur d’avenir pour une mobilité décarbonée.